Le cycle des saisons : un miroir vivant de notre monde intérieur


Le cycle des saisons

Il suffit parfois d’observer un arbre pour entendre quelque chose de soi.

 

Quand la nature nous parle de nous...

La nature a ce langage discret et puissant, fait de cycles, de passages et de mouvements. Le bal des saisons, avec ses rythmes prévisibles et pourtant toujours uniques, résonne profondément avec notre monde intérieur. Chaque transition, du jaillissement du printemps à la chute lente des feuilles d’automne, peut devenir un miroir vivant de ce que nous traversons dans nos vies, dans nos corps, dans nos relations.

En Gestalt-thérapie, nous accueillons le vivant tel qu’il se présente, dans l’instant. Nous observons les formes qui émergent, les figures qui se détachent du fond, les élans et les retraits, les pleins et les vides. Le cycle du contact, ce mouvement fondamental qui va de l’émergence d’un besoin à sa satisfaction ou sa frustration, peut être mis en parallèle avec les saisons de la nature. Il nous rappelle que tout processus a un début, un développement, une fin, et un repos nécessaire avant de recommencer.

Chaque saison, dans sa singularité, peut éclairer une part du processus thérapeutique : le dépouillement de l’automne, le silence fertile de l’hiver, l’élan fragile du printemps, la plénitude rayonnante de l’été. Ces mouvements naturels nous offrent un langage imagé, sensoriel, émotionnel, pour explorer nos états intérieurs avec davantage de nuances et de douceur. Ils nous rappellent que rien ne dure, que tout est passage, et que cette impermanence peut devenir une ressource.

Cet article propose d’explorer les saisons comme métaphores thérapeutiques, en s’appuyant uniquement sur les concepts de la Gestalt-thérapie. Non pas pour plaquer des interprétations toutes faites sur nos états intérieurs, mais pour réapprendre à habiter notre rythme propre, à honorer les transitions, à reconnaître que la stagnation apparente peut être une forme de fertilité, que le jaillissement peut avoir besoin de protection, et que le vide n’est pas l’absence, mais l’espace du possible.

Et si, au lieu de nous forcer à aller toujours de l’avant, nous apprenions à écouter la sagesse de nos saisons intérieures ?

 

Le printemps – L’émergence du contact : oser l’élan de vie

Il y a dans le printemps une vibration presque enfantine. Une envie de jaillir, de respirer plus grand, de se frotter à la lumière. Après la longue latence de l’hiver, les premiers bourgeons apparaissent sans bruit, les pousses s’élèvent timidement, l’air se réchauffe, les oiseaux reviennent. Ce renouveau discret, presque fragile, nous parle d’élan vital, de désir de contact, de risque de vivre à nouveau.

Dans le cycle du contact en Gestalt-thérapie, le printemps correspond à la phase de pré-contact ce moment où de nouvelles sensations émergent, se font entendre à notre conscience et nous invitent à mobiliser notre énergie. Quelque chose se réveille en nous : une envie, un besoin, une figure commence à se détacher du fond. Mais ce réveil n’est pas toujours fluide. Il peut être hésitant, ambigu, traversé de peurs ou de résistances. Comme au printemps, la lumière alterne encore avec les pluies. L’ancien n’est pas tout à fait parti. Le nouveau n’est pas encore là. C’est un entre-deux fertile.

Dans la posture gestaltiste, nous accompagnons l’émergence de la figure, c’est-à-dire ce qui devient saillant dans la conscience, ce qui cherche à prendre forme. C’est souvent subtil : un mouvement du regard, une tension dans le corps, une émotion encore mal formulée. L’enjeu n’est pas d’accélérer, mais de soutenir. Soutenir le vivant qui tente de se manifester à nouveau. Celui qui trébuche, qui revient, qui hésite, mais qui persiste à vouloir fleurir.

Ce moment-là, en thérapie, est précieux. C’est celui où la personne commence à oser. À formuler une demande, à poser une limite, à sentir un désir qu’elle avait longtemps mis de côté. Mais avec ce mouvement vers l’avant surgissent aussi des peurs archaïques : peur d’être jugé, peur d’être abandonné, peur de ne pas être à la hauteur. Le printemps intérieur n’est jamais univoque. Il est à la fois promesse et fragilité.

Le rôle du thérapeute est alors d’offrir un espace suffisamment sécurisant pour que l’élan puisse exister sans être figé ou jugé. C’est aussi un moment où la co-régulation peut jouer un rôle clé : le thérapeute devient un appui vivant, un témoin soutenant, qui reconnaît l’émergence sans la modeler.

En Gestalt, ce moment s’accompagne souvent d’une réorganisation du champ : les besoins changent, les priorités se déplacent, la personne commence à se choisir. Ce n’est pas toujours visible immédiatement. Parfois, ce sont de minuscules ajustements : dire non, prendre un rendez-vous, écrire un message, respirer plus profondément.

Le printemps est aussi la saison du jeu, de l’expérimentation, du “je tente, on verra bien”. En thérapie, c’est le moment où l’on explore de nouvelles postures, de nouvelles façons d’être en lien. Il y a de la créativité dans ce processus, de l’ajustement créateur, cet art de se positionner face à l’environnement en s’appuyant sur ce qui est disponible ici et maintenant.

C’est cela, finalement, le printemps en Gestalt : oser recontacter son pouvoir d’agir, même maladroitement. Et accepter que la croissance ne soit ni linéaire, ni parfaite. Mais vivante.

Percevez-vous cet élan qui cherche à naître en vous, là où vous ne l’attendiez peut-être plus ?

 

L’été – Le plein contact : savourer la présence et l’authenticité

L’été explose dans la lumière. C’est la saison de l’expansion, de la maturité, du fruit qui se laisse cueillir. La nature s’offre pleinement, les corps s’exposent, la vie semble circuler sans entrave. Il y a dans l’été une intensité joyeuse, parfois brûlante. Un élan de présence, de confiance, de relation au monde. C’est la saison du plein contact, en Gestalt-thérapie : ce moment précieux où la rencontre devient possible, où l’instant se vit sans filtre, sans fuite, sans tension.

Le plein contact, dans le cycle du contact gestaltiste, est ce point culminant où le besoin a trouvé son objet, où la figure est claire, où l’implication est totale. C’est un moment de vérité et d’ajustement réussi. Je suis avec moi-même, et avec l’autre. Je suis dans la sensation, dans l’émotion, dans la relation, ici et maintenant.

Mais ce contact, pour être nourrissant, ne peut être qu’authentique. Il ne s’agit pas de fusion, ni de performance. Il s’agit d’une qualité de présence : je suis là, conscient.e de ce que je vis, en lien avec ce qui est. Et c’est cette qualité de présence que la Gestalt-thérapie cultive : une attention au processus, à la façon dont je me rends disponible à la rencontre.

Dans la thérapie, l’été intérieur peut se traduire par des moments de grande clarté, d’émotions pleinement vécues, de liens profonds qui s’établissent. C’est parfois le moment où l’on accède à une forme de liberté nouvelle : celle de se dire tel que l’on est, sans masque ni retenue. Les résistances se relâchent, les tensions s’apaisent, le corps respire plus grand.

Mais le plein contact peut aussi être délicat. Il demande de l’engagement, de l’ouverture, parfois du courage. Être pleinement en lien, c’est aussi accepter d’être vu(e), entendu(e), touché(e). Cela suppose un cadre contenant, un espace thérapeutique suffisamment sécurisant pour que cette intensité ne soit pas vécue comme une menace. En Gestalt, ce cadre est co-construit. Il ne s’impose pas. Il s’ajuste, comme la relation elle-même.

L’été nous apprend à célébrer l’instant, à habiter le présent avec gratitude. En thérapie, ce peut être un moment d’accomplissement, où une figure ancienne a été transformée, intégrée, digérée. Où quelque chose de soi peut enfin respirer librement. C’est aussi le moment où la personne prend conscience de ses ressources, de sa capacité à choisir, à agir, à être au monde.

Mais comme toute saison, l’été ne dure pas. Et c’est peut-être là sa beauté : sa fugacité. Le plein contact n’est pas un état permanent. Il est une étape, une respiration, un sommet avant le relâchement. La Gestalt ne cherche pas à le maintenir à tout prix. Elle l’accueille quand il est là, et elle accompagne son retrait quand il s’éloigne. Car chaque cycle est précieux dans sa totalité.

L’été intérieur nous offre donc un espace pour expérimenter la présence incarnée, l’intensité vivante du lien, et la joie d’être soi au cœur de la relation.

Savez-vous reconnaître ce moment où vous êtes pleinement là, sans effort ni masque ? Ce moment où, simplement, vous êtes vivant(e) ?

 

L’automne – Le désengagement : accueillir la perte et la transition

Il y a dans l’automne une douceur mélancolique qui parle à notre humanité profonde. Le ciel se voile peu à peu, la lumière s’adoucit, les arbres se dépouillent, offrant à nos yeux la beauté brute d’un cycle qui s’achève. Ce dépouillement progressif est un appel au ralentissement, à l’introspection, à la reconnaissance de ce qui a été… et de ce qui doit être laissé derrière.

En Gestalt-thérapie, ce moment de l’automne fait écho aux phases de désengagement et d’assimilation dans le cycle du contact. C’est le moment où l’élan vital diminue, où le besoin qui a été comblé ou frustré laisse place à un vide, une fatigue parfois, un relâchement. C’est le moment où l’on se retire doucement du monde, de l’autre, de l’action, pour revenir à soi.

Ce mouvement n’a rien de pathologique. Il est nécessaire. Il signe le début de la fin d’un cycle, et toute fin porte en elle un certain vertige. Ce que l’on croyait stable, acquis, vivant, commence à changer de forme ou à disparaître. En automne, la figure devient à nouveau fond, comme dirait la Gestalt. Ce qui était saillant s’efface. Il ne s’agit pas encore d’un vide complet, mais d’une transition, d’un passage.

Trop souvent, nous résistons à ce mouvement. Nous avons appris à valoriser l’action, l’énergie, la performance, les saisons du faire et du produire. Mais que faisons-nous des saisons du lâcher-prise ? De la tristesse ? Du désencombrement intérieur ? En Gestalt-thérapie, nous apprenons à accueillir les polarités : lumière et obscurité, élan et retrait, expansion et contraction.

L’automne nous enseigne cette écologie du vivant. Il nous invite à honorer ce qui tombe : une relation, une illusion, une étape de vie, un besoin qui n’a plus lieu d’être. Et plutôt que de s’y accrocher, la pratique gestaltiste propose de rester en contact conscient avec ce qui se défait, sans chercher à le fuir, à l’interpréter, ni à le précipiter. C’est dans cette conscience fine, cette awareness, que naît la possibilité d’un ajustement créateur : je ne nie pas ce qui s’en va, je l’intègre, je l’assimile. Je le laisse mourir en moi, pour que quelque chose d’autre puisse émerger, plus tard.

Dans la relation thérapeutique, ce moment peut être vécu comme une phase de désinvestissement : une prise de conscience douloureuse, une perte de repères, un flottement. Il est essentiel, à ce stade, que le thérapeute soit un point d’ancrage bienveillant, un témoin de ce qui se défait sans tenter de réparer. Parfois, ce sont des couches entières de protection ou de défenses qui commencent à tomber, comme les feuilles d’un arbre centenaire. Cela peut être beau. Cela peut être éprouvant.

L’automne intérieur est un temps de bilan, mais aussi de gratitude. Gratitude pour ce qui a été vécu, même si cela s’achève. Gratitude pour ce que l’on a le courage de déposer. C’est un moment de réconciliation avec l’impermanence, cette grande vérité du vivant que la Gestalt ne cherche pas à contourner mais à embrasser pleinement.

Quelles feuilles êtes-vous prêt(e) à laisser tomber ?

 

L’hiver – Le vide fertile : habiter l’absence et la régénération

L’hiver est une saison que beaucoup redoutent, tant elle semble silencieuse, immobile, stérile. Les paysages sont nus, figés. Le froid resserre le souffle, les nuits s’étendent, les couleurs se font rares. Et pourtant… sous cette apparente inertie, la vie œuvre. Discrètement. Lentement. Loin des regards. L’hiver n’est pas la mort, il est le temps du repos, de la gestation, du repli nécessaire avant le renouveau.

Dans le cycle du contact en Gestalt-thérapie, l’hiver correspond à une phase souvent négligée, voire redoutée : la phase de retrait ou de non-contact, ce moment où l’élan s’est retiré, où plus rien ne semble émerger, où le vide est présent. Ce n’est plus la fin d’un cycle, ce n’est pas encore un nouveau départ. C’est l’intervalle. L’entre-deux. Ce que l’on pourrait appeler, avec douceur, une trêve existentielle.

Or, notre culture moderne valorise l’urgence, le visible, le productif. Le vide fait peur. Il donne l’impression d’être perdu, sans direction. En Gestalt-thérapie, au contraire, nous apprenons à faire confiance à ce vide, à l’habiter pleinement, à ne pas le précipiter vers un « mieux » ou un « faire ». Car dans ce vide, il y a un champ immense : celui de l’émergence possible, de l’écoute profonde, de la transformation invisible.

L’hiver intérieur est souvent un moment d’introversion intense. Ce qui se joue alors n’est pas destiné à l’extérieur, mais à l’intime. C’est un temps d’assimilation, de digestion émotionnelle, parfois de retrait relationnel. C’est là que l’on revient à l’essentiel. Que l’on redécouvre ses ressources internes, souvent mises à l’épreuve ou négligées.

Dans l’espace thérapeutique, cette phase peut se traduire par des silences plus fréquents, des résistances apparentes, un ralentissement du processus. Mais derrière cette apparente immobilité se cache parfois une mutation silencieuse, comme une graine qui travaille dans la terre gelée. Le rôle du thérapeute, ici, est d’honorer ce silence, de ne pas vouloir relancer artificiellement le mouvement. Il est aussi d’offrir un cadre sécurisant où le vide peut exister sans être jugé, où le patient peut explorer cette phase sans pression.

C’est aussi une saison où la notion de soutien devient centrale. En Gestalt-thérapie, nous parlons de soutien interne (ce qui en moi me porte) et externe (ce que l’environnement me propose). En hiver, les soutiens peuvent paraître absents ou amoindris. C’est le moment de réapprendre à s’appuyer autrement : sur une respiration, une présence, un rituel minuscule mais vivant. C’est le moment de recontacter ses besoins profonds en l’absence de distraction.

L’hiver nous enseigne qu’il est possible de se reposer sans se perdre, de ralentir sans régresser, de ne rien faire sans être en danger. Il nous rappelle que le vivant a besoin de cette alternance pour se régénérer. En Gestalt, nous le savons : toute tentative de forcer l’émergence, de contourner l’hiver, mène à des figures incomplètes, à des ajustements précaires. Le vide n’est pas une erreur du processus. Il est sa condition de renouvellement.

Savez-vous vous arrêter sans culpabiliser ? Vous asseoir dans l’hiver, les mains vides, le cœur battant et attentif à vous-même ?

 

Le cycle dans son ensemble : une invitation à danser avec le vivant

À force de suivre les saisons, de les ressentir dans nos chairs et dans nos silences, une évidence émerge : tout est mouvement. Rien ne reste figé. Ni la lumière, ni l’obscurité. Ni la douleur, ni la joie. Comme la nature, notre monde intérieur est traversé de rythmes, de boucles, de respirations profondes. Et c’est dans cette danse cyclique que se trouve une forme de sagesse. Une écologie de l’âme que la Gestalt-thérapie embrasse pleinement.

En effet, le cycle du contact, cœur vivant de la posture gestaltiste, n’est pas un processus mécanique, linéaire, ni figé. Il est organique, fluide, et réversible. À chaque instant, une figure peut émerger, s’intensifier, être accueillie ou évitée, se transformer ou s’effacer. Ce cycle peut être interrompu, relancé, réparé. Il est le reflet fidèle de notre manière d’être au monde, en relation, en présence, en ajustement.

Le parallèle avec les saisons devient alors une métaphore puissante pour accompagner nos mouvements intérieurs. Car chaque saison vient nous rappeler une qualité essentielle du vivant :

  • Le printemps, c’est la possibilité de renouveau, l’audace d’un premier pas.

  • L’été, c’est le goût de la rencontre, de l’intensité, de l’instant vécu.

  • L’automne, c’est l’art de laisser partir, de se délester, de faire le tri.

  • L’hiver, c’est la traversée du vide, du non-savoir, de l’écoute silencieuse.

Et dans cette boucle naturelle, il n’y a pas de saison à éviter. Pas de moment plus noble qu’un autre. Chaque phase est précieuse, chaque étape apporte sa nourriture, sa pédagogie. C’est cela que la Gestalt nous invite à expérimenter : accueillir ce qui est, sans chercher à le modifier, à le retenir, ou à l’accélérer.

Trop souvent, dans nos sociétés occidentales, nous valorisons l’été : le plein, le rayonnement, le visible, le productif. Nous avons appris à redouter l’automne (la perte), à fuir l’hiver (l’ennui, la solitude), et à exiger du printemps une renaissance spectaculaire. Ce rythme imposé engendre tensions, blocages, culpabilité. On se juge de ne pas être "en forme", de ne pas avancer assez vite, de ne pas savoir où l’on va.

La Gestalt-thérapie, en honorant le temps subjectif de chaque personne, nous apprend au contraire à respecter notre écologie intérieure. Elle nous permet de ralentir, de sentir, de nommer, d’ajuster. Elle nous rend attentifs aux figures qui cherchent à émerger en nous, et à celles qui se dissipent, sans bruit. Elle nous enseigne à faire de la place à tout ce qui se vit : le clair, le flou, le doux, le rugueux.

Danser avec le vivant, c’est peut-être cela : savoir changer de tempo, accueillir les silences, respirer dans les creux, célébrer les sommets, et recommencer. Avec tendresse. Avec souplesse. Avec confiance dans le processus.

Et si nous apprenions à écouter nos saisons intérieures comme on écouterait une musique ? Non pour la contrôler, mais pour l’accompagner avec grâce.

 

Honorer nos saisons intérieures

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise saison. Il n’y a que des rythmes à accueillir, des passages à traverser, des mouvements à écouter. La nature ne se juge pas d’être en hiver. Elle ne s’excuse pas de perdre ses feuilles, ni de s’offrir en fleurs. Elle suit une intelligence plus vaste, une forme de sagesse organique que nous avons souvent oubliée.

Et si, à notre tour, nous cessions de nous juger pour nos replis, nos lenteurs, nos silences ? Si nous osions dire : “je suis en automne”, ou “je vis un hiver intérieur”, sans honte ni résistance ? Car chaque saison porte en elle une fonction, une vérité, une opportunité de transformation. Ce n’est pas en forçant le printemps que les bourgeons s’ouvrent, ni en maintenant artificiellement l’été que l’on vit plus pleinement. La Gestalt-thérapie nous rappelle que le vivant a besoin d’espace, de fluidité, de respect du processus.

Revenir à nos saisons intérieures, c’est retrouver une relation plus intime avec notre temporalité propre. C’est sortir des injonctions extérieures pour habiter ce qui est là, maintenant, avec authenticité. C’est laisser vivre en soi le cycle du contact, depuis le besoin qui émerge jusqu’au retrait qui l’achève, sans le figer, sans le précipiter.

Dans l’accompagnement gestaltiste, chaque saison trouve sa place. Le thérapeute n’attend pas un été permanent. Il accueille l’hiver avec la même présence qu’un printemps naissant. Il est là pour soutenir l’élan comme le retrait, la clarté comme le chaos. Car il sait que chaque saison a quelque chose à dire, quelque chose à nous apprendre.

Alors peut-être qu’au lieu de chercher la stabilité ou la performance, nous pourrions apprendre à vivre plus souplement, à danser avec nos marées, à respirer avec nos rythmes, à dire oui à ce qui se présente.

Et si, tout simplement, nous devenions les jardiniers de nos propres saisons ?

 

Et si je vous accompagnais dans vos saisons intérieures ?

Parce que chaque passage de vie mérite d’être accueilli avec présence et douceur, je propose un accompagnement en Gestalt-thérapie pour celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre leurs mouvements intérieurs, renouer avec leur rythme naturel, et s’autoriser à être pleinement vivants. Ensemble, nous pourrons explorer ce qui cherche à émerger, à se dire, à se transformer en vous. À votre rythme, saison après saison.


➡️ Pour en savoir plus ou prendre rendez-vous, rendez-vous sur la page Psychothérapie individuelle ou contactez-moi directement ici.

 


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